De plus en plus d’athlètes de haut niveau se tournent vers OnlyFans pour subvenir à leurs besoins financiers après leur carrière sportive.
Cette plateforme, bien que controversée, est devenue un moyen efficace pour ces sportifs de générer des revenus stables. Dans cet article, nous explorons pourquoi et comment certains athlètes ont adopté ce modèle économique.
Les défis financiers des athlètes après leur carrière
La vie d’un athlète professionnel est souvent glamourisée par les médias, mais la réalité peut être très différente, surtout après avoir pris sa retraite sportive. La plupart des athlètes ne gagnent pas assez durant leur carrière sportive pour vivre confortablement une fois leur carrière terminée.
La transition difficile
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Elise Christie, une patineuse de vitesse sur courte piste britannique, a vécu cette réalité. Après une blessure à la cheville qui a mis fin à sa carrière en 2022, elle s’est retrouvée dans une situation financière précaire. Malgré ses trois médailles d’or aux Championnats du monde en 2017 et sa participation à trois Jeux olympiques, elle a dû cumuler plusieurs petits emplois pour joindre les deux bouts.
Un parcours similaire pour d’autres athlètes
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Ce n’est pas un cas isolé. Jack Laugher, plongeur britannique avec trois médailles olympiques, a également rencontré des difficultés financières malgré son succès. Les gains tirés de son sport étaient insuffisants pour assurer son avenir financier. C’est alors qu’il a décidé de suivre le conseil de son père et de rejoindre la plateforme OnlyFans.
OnlyFans comme nouvelle source de revenu
OnlyFans propose un modèle durable et lucratif pour les athlètes qui cherchent à utiliser leur notoriété et leur physique pour générer des revenus supplémentaires. La plateforme permet aux utilisateurs de publier du contenu moyennant un abonnement mensuel payant.
Des opportunités non conformistes
Pour de nombreux athlètes, les revenus issus des compétitions sportives sont faibles et peu fréquents. Ceci est particulièrement vrai pour les sports moins médiatisés comme la plongée ou le patinage de vitesse.
En utilisant OnlyFans, ces athlètes peuvent bénéficier d’une exposition globale et transformer cette notoriété en revenus tangibles.
- Revenus stables et fiables : Contrairement aux gains irréguliers des compétitions sportives, les abonnements mensuels offrent une source de revenus stable.
- Exploitation de l’image personnelle : Les athlètes peuvent monétiser leur image et leur forme physique de manière directe.
- Contrôle créatif : Ils ont le contrôle total sur le type de contenu qu’ils souhaitent partager.
Impact culturel et controverse
Bien que lucrative, l’utilisation d’OnlyFans par les athlètes n’est pas sans controverse. Certains pays et fédérations sportives réagissent négativement à cette démarche, estimant qu’elle ternit l’image du sport et des athlètes.
Le cas de Liz Cambage et Elena Kulichenko
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L’Australienne Liz Cambage, joueuse de basket-ball étoile de la WNBA, partage régulièrement divers contenus sur la plateforme, suscitant des réactions mitigées.
De même, la gymnaste chypriote Elena Kulichenko a fait face à des critiques intenses après la diffusion de vidéos suggestives prétendument générées par intelligence artificielle.
Réaction des fédérations et impact sur la carrière
Les réponses des fédérations sportives varient. Certaines expriment une désapprobation claire en raison des implications morales et éthiques de cette pratique. Cependant, pour les athlètes concernés, la nécessité financière prime sur les considérations de réputation.
Conclusion : la dualité de la célébrité sportive et des réalités financières
S’il est vrai que la popularité d’OnlyFans continue de croître parmi les athlètes, cela témoigne du manque de soutien financier structurel pour bon nombre de sportifs de haut niveau après leur carrière. Pour beaucoup, OnlyFans représente une planche de salut essentielle dans une période de transition critique.
En résumé, bien que controversé, ce phénomène souligne les défis persistants auxquels font face les athlètes en matière de viabilité financière après leur carrière professionnelle. Cela ouvre un débat important sur la nécessité d’un meilleur soutien et financement pour les sportifs au-delà de leurs années de compétition active.