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J.O de Paris : les triathlètes préparent leur estomac à «nager dans les excréments» et voici comment

Dans le monde du triathlon, nager dans des eaux douteuses est une réalité que les athlètes doivent affronter. Chaque compétition présente ses propres défis et les participants doivent s’adapter en conséquence.

Voici les méthodes que les triathlètes utilisent pour se préparer et rester en bonne santé malgré ces conditions parfois hostiles.

Les réalités des compétitions de triathlon

Des eaux pas toujours cristallines

Les triathlètes professionnels sont souvent confrontés à des environnements aquatiques loin d’être idéaux. Par exemple, la Seine, qui accueille régulièrement des compétitions de triathlon, est souvent sous les feux de la rampe en raison de sa qualité d’eau variable.

Cependant, selon certains athlètes, elle n’est pas nécessairement pire que d’autres sites de compétition semblables ou même pires qu’ils ont connus au cours de leur carrière.

L’expérience partagée par les athlètes

De nombreux triathlètes expriment un sentiment commun de résilience face aux eaux polluées. Alexis Hanquinquant, un triathlète français, affirme avoir participé à des courses où l’eau était de bien moindre qualité sans attirer beaucoup d’attention.

De même, Taylor Spivey, une Américaine, a également indiqué avoir nagé dans des conditions bien pires au fil de sa carrière.

Conséquences sur la santé

Problèmes gastro-intestinaux fréquents

Bien que les organisateurs de courses fassent de leur mieux pour s’assurer que l’eau est sûre, les incidents de maladies gastro-intestinales après les événements ne sont pas rares. Jacob Birtwhistle, un triathlète australien, a partagé son expérience après avoir participé aux Championnats du Monde de Triathlon à Sunderland, où il a souffert de diarrhée et de vomissements après avoir nagé.

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Risques sanitaires associés

Les bactéries présentes dans l’eau contaminée peuvent provoquer divers problèmes de santé tels que des crampes abdominales, des vomissements, des diarrhées sanglantes et même des lésions rénales graves.

Ces infections proviennent souvent de bactéries fécales naturellement présentes chez l’homme mais potentiellement dangereuses lorsqu’ingérées en grandes quantités.

Méthodes de préparation

Renforcement du système immunitaire

Pouvoir nager dans des eaux potentiellement contaminées sans tomber malade nécessite une préparation minutieuse. Certains athlètes suivent des régimes alimentaires stricts pour renforcer leur système immunitaire avant la compétition.

Stratégies individuelles

Chaque triathlète développe sa propre méthode pour minimiser les risques. Voici quelques-unes des stratégies fréquemment adoptées :

  • Hydratation adéquate avant, pendant et après la course
  • Utilisation de produits probiotiques pour renforcer la flore intestinale
  • Éviter l’ingestion d’eau durant la nage autant que possible
  • Utilisation de solutions nasales antiseptiques après la course

Formation en environnement contrôlé

Pour se préparer aux conditions réelles, certains athlètes s’entraînent dans des piscines spécialement conçues pour simuler les caractéristiques des eaux plus troubles et polluées. Cela permet d’acclimater leur corps et de tester leurs stratégies en conditions quasi-réelles.

Préventions des organisateurs

Tests de qualité de l’eau

Les organisateurs de triathlons effectuent régulièrement des tests pour surveiller la qualité de l’eau avant les compétitions. Toutefois, malgré ces analyses, il peut arriver que l’eau soit contaminée le jour de la course.

Mesures sanitaires

Pour atténuer les risques, les mesures suivantes sont souvent mises en place :

  1. Fermeture immédiate des zones de baignade si les niveaux de contaminants sont trop élevés
  2. Installation de systèmes de filtration temporaire lorsque cela est possible
  3. Recommandations strictes pour les athlètes sur les précautions à prendre
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Nager dans des eaux contaminées est un défi supplémentaire auquel font face les triathlètes, mais avec des préparations adéquates et des mesures préventives spécifiques, les risques pour la santé peuvent être réduits. Les triathlètes continuent à montrer une grande résilience et adaptabilité, participant courageusement à leurs épreuves malgré les obstacles inhérents à leur sport.

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Auteur/autrice

  • Jonathan Wood

    Je m'appelle Jonathan Wood, j'ai 35 ans, et j'ai passé la première moitié de ma vie à détester le sport. Tout a changé quand j'ai découvert l'aviron, une véritable révélation qui m'a ouvert les portes de la musculation et de toutes les formes de cardio possibles. Aujourd'hui, je vis une nouvelle jeunesse en partageant ma passion pour l'entraînement et le dépassement de soi.

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