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Guillaume et Thibaud Turlan : l'autre paire de frères

Deux frères dans le même bateau. Une originalité qui pourrait sembler banale en aviron, même en équipe de France : Théophile et Valentin Onfroy, Guillaume et Thibaud Turlan. Ces derniers ont toutefois un petit plus : ils sont jumeaux !

 

Quand on regarde le trombinoscope de l'équipe de France U23 présente à Plovdiv, on pourrait croire qu'on voit double du côté du deux sans barreur. Et pourtant, Guillaume et Thibaud Turlan s'en défendent : ils sont faux jumeaux… Si avec l'âge les différences s'affirment, la ressemblance est bel et bien là. Embarqués dans le même bateau, ils n'ont pourtant pas fait leurs premières armes à l'aviron au même âge. Pour Guillaume, la passion remonte à ses 11 ans. "Mes parents voulaient que je fasse un sport d'extérieur, l'Emulation nautique de Bordeaux n'était pas loin, ça m'a plu tout de suite alors j'ai continué". Pour Thibaud, l'adhésion ne fut pas immédiate. "J'ai essayé moi aussi mais je n'ai pas accroché. Il y avait le kayak à côté. J'en ai fait pendant trois ans". D'un gabarit logiquement identique à celui de son frère, il n'avait pas forcément de coéquipier à sa taille. "Je voyais Guillaume s'éclater à l'aviron avec ses potes, poursuit-il, ramener des médailles, j'y suis donc retourné et je n'ai pas regretté".

S'ils n'ont pas toujours ramé ensemble dans les bateaux de club, les sélections c'est bien en paire qu'ils les ont faites, et de manière plutôt réussie. Faux jumeaux mais copies pourtant presque parfaites, un avantage dans plusieurs domaines. "Déjà on a le même gabarit, note Thibaud, et on se connaît bien. On a les mêmes sensations, donc on n'a pas besoin de toujours s'exprimer". Un avantage qui les appelle toutefois à la vigilance pour ne pas en faire un inconvénient, en s'asseyant sur la certitude de toujours savoir ce que l'autre pense ou ressent. Une ressemblance sur laquelle ils ont joué plus jeunes, à l'école. "Mais sans exagérer", souligne Guillaume. On pourrait presque en douter, à en juger par le large sourire qu'affichaient les deux jumeaux Turlan.

Avec le meilleur temps mondial en deux sans barreur U23 décroché ce jeudi à Plovdiv, et à en juger par les performances des autres frangins eux aussi embarqués dans le même bateau, y aurait-il une corrélation entre fratries et résultats ? L'avenir le dira.

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