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Le club Cap Marara riche d’un parrain en or

De retour de Polynésie, Jérémie Azou raconte son expérience de ces deux dernières semaines. Un séjour paradisiaque, mais mouvementé avant de reprendre les choses sérieuses ! Dès jeudi 17 novembre et jusqu’au 25, le champion olympique participera au premier stage d’entrainement de la saison à Aiguebelette accompagné de tous les rameurs du groupe senior A.

 

 

Tu as participé le 3 novembre à la deuxième étape de l'Hawaiki Nui, qu’as-tu pensé de cette expérience? Quelles sont les principales différences entre l’aviron et le Va’a?

C’était vraiment quelque chose d’énorme. Je ne connaissais pas la course avant que l’on m’en parle. C’est en vivant l’évènement que je me suis rendu compte de sa dimension là-bas. C’est leur sport national, c’est inscrit dans leur patrimoine génétique. Et ils savent mettre les moyens pour cultiver cette image. C’était la 25ème édition et la première retransmise en direct à la télé. Deux hélicoptères et des dizaines de bateaux suivaient en continu les trois jours d’épreuves.

Il existe des différences et des ressemblances. Les différences viennent de la gestuelle. Ils n’utilisent pas les jambes contrairement à nous. Leur embarcation comporte 6 rameurs pour l’Hawaiki Nui (même s’il existe d’autres types de bateaux). Il y a un chef de nage, un barreur et un leader. L’un donne le rythme, l’autre doit savoir lire la mer et anticiper garder le cap, le dernier annonce les relances et les changements de cadence. La grosse différence vient du surf. Ils l’utilisent énormément contrairement à l’aviron de rivière (bien que l’aviron de mer s’en serve aussi). La compétition se déroule sur trois jours. Le classement se faire au cumule des temps. La difficulté vient de l’enchainement des courses, c’est un véritable marathon chaque jour. La stratégie et la tactique sont incontournables pour réussir. Tout le monde prend le départ en même temps. Chacun est ensuite libre de choisir la trajectoire qu’il pense être bonne pour arriver en premier.  

 

Être avec Éric Murray dans le même bateau ça fait quoi? Tu peux nous le dire s’il a un peu galéré!

C’était une super expérience de vivre ça avec lui. Nous étions deux novices inscrits sur la plus prestigieuse course de pirogue du monde. Il était derrière moi dans le bateau. Difficile donc de voir l’état de forme du bonhomme pendant l’effort. Il n’était pas aussi affuté qu’aux JO, mais il ne semble pas avoir explosé pour autant. Il avait mis son cardiofréquencemètre. Je crois qu’il était entre le B1 et le B2 tout au long de l’épreuve.

 

Tu a été accueilli principalement par Matthieu Forge, président du club d’aviron de Tahiti et je sais qu’il t’avait prévu un grand nombre d’activités... Peux-tu nous raconter tout ça?

Oui, c’est exact. Matthieu avait prévu beaucoup de choses. C’était fort de tout planifier et qu’il n’y ait pas « d’accros ». Nous avons donc fait l’Hawaiki Nui. Nous sommes ensuite restés sur Bora Bora un jour de plus après l’arrivée finale des pirogues là-bas. Puis retour sur Papeete avant de repartir sur Moorea (l’île voisine) pour deux jours. Randonnée, plongée, tourisme, etc. Les occupations n’ont pas manqué. Nous sommes ensuite rentrés sur Tahiti pour reprendre du service et continuer notre promotion de l’aviron : à la télé, en interview, à travers de nombreuses animations d’ergo et des visites en collège, à l’hôpital, etc. On a fait le maximum.

 

Enfin que penses-tu du potentiel physique des jeunes polynésiens?

Le potentiel est énorme. Autant chez les femmes que chez mes hommes, c’est la raison pour laquelle ce projet mérite d’être soutenu et encouragé. Car ils ne sont pas que doués pour la pirogue ou le rugby !

 

Lire l'article de Jérémie publié sur son site

 

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